Sagot :
Réponse:
L'affaire Calas :
Date : 13 octobre 1761
Faits : Le fils du commerçant Jean Calas (Marc-Antoine Calas) a été retrouvé mort étranglé ou pendu (d'après le médecin). Jean Calas est accusé de l'avoir assassiné pour l'empêcher de se convertir au catholicisme.
Procès : Le 18 novembre 1761, après délibération, le tribunal condamne les Calas à la "préparatoire ordinaire et extraordinaire". La famille Calas fait appel de cette sentence.
Condamnation : Le 9 mars 1762, Jean Calas est condamné « à être rompu vif, à être exposé deux heures sur une roue, après quoi il sera étranglé et jeté sur un bûcher pour y être brûlé ». Le 10 mars 1762, Jean Calas est donc roué vif place Saint-Georges, étranglé puis brûlé deux heures plus tard.
Réhabilitation : Condamné au bannissement à perpétuité, Pierre, fils de Jean Calas, s'exile et rencontre Voltaire. Le philosophe croit d'abord l'accusation fondée, mais, convaincu par Pierre de son innocence, Voltaire publie, en 1763, l'ouvrage Traité sur la tolérance, à l'occasion de la mort de Jean Calas afin d'obtenir la révision du procès. Le 9 mars 1765, le tribunal des requêtes rend un arrêt réhabilitant la mémoire de Jean Calas, et acquittant tous les autres accusés.
Qualification de la justice royale : Cette affaire est basé sur fond de conflit religieux entre protestants et catholiques. On peut qualifier la justice royale d'intolérante.