Sagot :
Réponse :
Ma très chère Didine,
Je suis loin de toi en ce moment et le voyage en Espagne ne m'empêche pas de penser à toi tous les jours. Je garde avec moi ton portrait dessiné par Boulanger et j'admire ton profil délicat qui ressemble si bien à la belle âme que tu es. Je t'imagine à Villequier, chez les amis Vacquerie. Les bords de Seine ont un charme fou et leur belle maison blanche est un superbe écrin pour des jeunes mariés. Tu as grandi mais pour moi, tu restes l'enfant que j'ai immortalisée dans mes poèmes: "Quand nous habitions tous ensemble" et "Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin ...". j'espère que tu ne négliges pas le dessin pour lequel tu as toujours manifesté de l'intérêt et pour lequel tu es douée.
Je te serre sur mon coeur.