bonjour pouvez vous me proposez une conclusion pour ce texte sans prendre sur le net silvouplait et j'aimerais qu'elle soit un peu long mais pas trop .
merci d'avance :)

On s'assit enfin, Mme de Rênal à côté de Julien, et Mme Derville près de son amie.
me Préoccupé de ce qu'il allait tenter, Julien ne trouvait rien à dire. La conversation languissait.
Seral-je aussi tremblant, et malheureux au premier duel qui me viendra ? se dit Julien,
car il avait trop de méfiance et de lui et des autres pour ne pas voir l'état de son âme
Dans sa mortelle angoisse, tous les dangers lui eussent semblé préférables. Que de fois
ne désira-t-il pas voir survenir à Mme de Rênal quelque affaire qui l'obligeât de rentrer à
la maison et de quitter le jardin ! La violence que Julien était obligé de se faire, était trop
forte pour que sa voix ne fût pas profondément altérée, bientôt la voix de Mme de Renal
devint tremblante aussi, mais Julien ne s'en aperçut point L'affreux combat que le devoir
livrait à la timidité était trop pénible pour qu'il fût en état de rien observer hors lui-même
Neuf heures trois quarts venaient de sonner à l'horloge du château, sans qu'il eut encore
rien osé. Julien, indigné de sa lâcheté, se dit : Au moment précis où dix heures sonneront,
j'exécuterai ce que, pendant toute la journée, je me suis promis de faire ce soir, ou je
monterai chez moi me brûler la cervelle.
Après un dernier moment d'attente et d'anxiété, pendant
lequel l'excès de l'émotion mettait ulien comme hors de
lui, dix heures sonnèrent à l'horloge qui était au-dessus
de sa tête. Chaque coup de cloche fatale retentissait dans
sa poitrine, et y causait comme un mouvement physique
Enfin, comme le dernier coup de dix heures retentissait
encore, il étendit la main et prit celle de madame de Rênal.
qui la retira aussitôt Julien, sans trop savoir ce qu'il faisait,
la saisit de nouveau. Quoique bien ému lui-même, il fut
frappé de la froideur glaciale de la main qu'il prenait:illa
serrait avec une force convulsive;on fit un dernier effort
pour la lui ôter, mais enfin cette main lui rest3.
Son âme fut inondée de bonheur, non qu'il aimat Mme
de Rênal, mais un affreux supplice venait de cesser.