Sagot :
Réponse:
Si par paix on entend un état de repos et même de quiétude qui permet aux hommes de survivre, de vivre ensemble et surtout de bien vivre, comment pourrait-on et même devrait-on ne pas la vouloir à tout prix, comme étant le souverain bien, puisque l’état de droit qui l’institue met fin à la guerre de tous contre tous qui figure le mal suprême ? En effet, c’est tout d’abord par contraste avec l’existence de fait de la guerre (qui provient de la finitude de la condition humaine) qu’apparaît la représentation (imagée ou idéelle) de la paix comme l’exigence de droit d’un tel bien, en ce qu’il inclurait ou engendrerait tous les autres (la sécurité procurant la liberté et l’égalité), ce qui nécessite de passer de la représentation symbolique de la paix à son institution historique par la médiation d’un contrat social motivé et effectué par une volonté de paix triplement impérative : techniquement (pour la survie), pragmatiquement (pour la vie commune) et catégoriquement (pour la vie bonne). Une telle « paix par le droit » doit donc s’étendre au niveau international pour s’établir durablement en mettant définitivement la guerre hors la loi, comme l’établit l’aboutissement républicain de l’école moderne du droit naturel
Voila j espere que ca t aidera