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Bonjour pouvez-vous m’aider merci d’avance Qu'elle risque la valorisation de ces milieux entre elle ?

Sagot :

Réponse :voila

Explications :

Le territoire français comporte de nombreux milieux. Ces milieux sont à la fois riches et fragiles. Ils doivent donc être valorisés et protégés pour que leurs atouts s'inscrivent dans la durabilité. Ils doivent en effet être aménagés en tenant compte également de la gestion des risques. C'est donc à toutes les échelles, locale, régionale, nationale et européenne, que ces défis doivent être relevés.

I. La diversité des milieux, entre potentiel et contraintes

Les milieux qui forment le territoire français, tant métropolitain qu'ultramarin, sont à la fois fragiles et attractifs. On qualifie de milieu géographique un territoire avec ses caractéristiques physiques comme le relief et le climat ainsi que la manière dont l'homme s'y inscrit. Un milieu naît donc de l'interaction entre l'homme et son environnement.

1. Les milieux face à l'anthropisation

• La plupart des milieux français sont marqués par une anthropisation (transformation par les humains) profonde et ancienne. Peu d'espaces y échappent, à l'exception de certaines zones de très haute montagne, même si elles sont toutefois plus ou moins affectées par la présence de pollutions atmosphériques.

• Les milieux français sont marqués par des bouleversements récents. Jusqu'à la révolution industrielle, au xixe siècle, le territoire s'organise en terroirs et en « pays » qui forment des cellules aux caractéristiques précises : le milieu du bocage dans l'Ouest et les zones basses et marécageuses des Landes de Gascogne avant la plantation de la forêt actuelle sous Napoléon III en sont de bons exemples.

• Depuis le début de l'âge industriel, ces milieux ont été soumis à de profondes transformations. Tout d'abord par l'urbanisation et l'industrialisation qui ont marqué certains d'entre eux, par exemple le Nord ou la Lorraine. Ensuite, par le désenclavement qui fait que ces milieux sont traversés par de grandes infrastructures de transport.

• Actuellement, deux logiques divergentes sont en action. Dans certains milieux, l'artificialisation et l'anthropisation dominent, avec l'expansion périurbaine et le développement de nouvelles infrastructures. En revanche, dans certains territoires, on note une déprise des activités humaines et une croissance de la forêt. C'est le cas dans les zones rurales de faibles densités, notamment dans la « diagonale du vide ».

2. Les milieux à fortes contraintes

• Certains milieux sont plus fragiles que d'autres et ont été marqués par les bouleversements des modes de vie et de production :

Les milieux humides. Certaines zones, telles que les marais, ont été soumises à des politiques d'assèchement visant à gagner des terres agricoles et, dans le Sud, à limiter le risque du paludisme. Le marais vendéen ou encore la Camargue, dans le delta du Rhône, ont ainsi perdu des surfaces importantes.

Les milieux montagneux. L'industrialisation des vallées, l'implantation de grandes voies de communication et de barrages hydroélectriques ont bouleversé les équilibres traditionnels.

Les milieux forestiers. Les forêts ont également connu des transformations importantes et ont parfois été artificialisées pour servir à l'industrie du bois, favorisant une espèce exploitée au détriment de la biodiversité.

3. Les milieux soumis à de fortes pressions : les littoraux

• Parmi les milieux soumis à la plus forte pression, on trouve les littoraux. Ceux-ci sont au croisement de plusieurs activités :

les activités traditionnelles de pêche et d'exploitation des ressources de l'estran ;

les activités industrielles, notamment dans les grandes zones industrialo-portuaires comme Dunkerque ou Fos-sur-Mer ;

les activités liées au tourisme sur l'ensemble des littoraux, de manière ponctuelle sur la façade atlantique, de manière plus intensive sur les côtes méditerranéennes. Cela s'est opéré essentiellement par le biais des promoteurs privés sur la Côte d'Azur et par un plan

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