Sagot :
Bonjour
Si la conscience est un obstacle au bonheur, cela signifierait-il que l'inconscience, est source de bonheur ?
Commençons par l'inconscience des choses ; il faudrait ignorer les choses, ne pas avoir connaissance de la réalité et du monde. La vie de l'ermite isolé du monde et des autres, ce repli sur soi, peut-elle être considérée comme une forme de bonheur ?
Si on s'intéresse maintenant à l'inconscience du mal, peut-on vivre heureux malgré le mal qu'on commet, sans notion de culpabilité ? Est-ce que cette forme de bonheur individuel, ennemi au bien des autres, indifférent au bien au bien des autres, est concevable ? Peut-on échapper aux lois morales et sociales tout en étant heureux ?