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Sagot :

Réponse :

À l’heure où tous les regards se tournaient vers le petit  écran pour découvrir les premiers pas sur la Lune, Marshall  McLuhan, théoricien canadien de la communication, posait les  jalons d’une définition moderne des médias. Il les définit, dès 1964,  dans ses travaux de recherche, comme le prolongement technologique  de l’individu, lui permettant de recevoir un message. Dès  lors, il s’efforce de démontrer toute l’importance du média en tant  que moyen (medium) de communiquer ce message, prônant l’idée  que ce dernier puisse être le message lui-même et imagine, dès la  fin des années 60, la standardisation des sociétés au travers d’une  culture médiatique commune, utilisant, pour la première fois, le  terme de « village planétaire ».

La disparition des supports médias ?

Si McLuhan échafaude, dès les années 60, l’idée très contemporaine  de la fin d’une culture de l’écrit au profit des médias électroniques,  il n’a évidemment pas su prédire à quel point l’arrivée du numérique  allait contraindre l’univers des médias à repenser ses fondamentaux.

Car, aujourd’hui, ce n’est plus l’audience qui va vers le média, mais  bien le média qui doit s’adapter aux nouveaux usages de l’audience,  à savoir une déconstruction des temps de consultation et la disparition  progressive des « grands-messes » médiatiques que pouvaient  être le prime-time pour la télévision ou le journal du matin pour la  presse.

La déstructuration des modèles de consultation de l’information  impose aujourd’hui une nouvelle vision et conduit à une démarche  résolument plurimédia. La réflexion par grands silos médiatiques  n’existe plus car les usages ont changé : les frontières entre audiovisuel,  écrit, on-line ou mobile tendent aujourd’hui à disparaître  pour laisser la place à des contenus mutualisés, combinés,  réexploités, échangés, commentés. Un constat qui laisse à penser  que le média en tant que support disparaît peu à peu…

Explications :

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