Bonsoir J'ai besoin d'aide pour un devoir maison sur le livre cannibale voici les questions:
quel aspect de Paris étonnent Gocéné et Badimoin ? Pourquoi ?
Quelles valeurs représentent les deux hommes ? À quelles valeurs s'opposent-t-ils ?
Qui aide les deux hommes ? Pour quelles raisons ?

C'est pour demain s'il-vous-plaît aidez moi


Sagot :

Réponse:

1)Contraints et forcés, Gocéné et Badimoin sont à Paris. Ils n’ont jamais quitté leur terre natale, où ils vivent selon la coutume. Le climat, la ville, les gens de France, sont à mille lieues de leur vision du monde. Ils vont découvrir Paris non pas comme d’heureux touristes, mais comme deux explorateurs d’un monde inconnu et souvent hostile. Didier Daeninckx crée ici une narration inversée : d’habitude, ce sont les Occidentaux qui explorent des jungles impénétrables et des contrées dont les indigènes ont des mœurs étranges. Dans Cannibale, l’occidental est l’indigène aux mœurs étranges, comme dans les Lettres persanes de Montesquieu. Gocéné et Badimoin doivent déployer des trésors d’astuce et de courage pour parvenir à retrouver Minoé et le groupe de Kanaks destinés au cirque de Francfort. Suivons-les dans la jungle parisienne.

Une fois échappés de l’enclos où on les a enfermés, ils sont d’abord confrontés à la circulation : « un véritable fleuve automobile nous séparait encore de Paris ». Didier Daeninckx utilise une analogie : le boulevard qui barre la route aux deux hommes est comme un fleuve qui serait pour eux un obstacle sur leur chemin, dans leur île d’Océanie. Pour le traverser, il faut attendre le bon vouloir du flot tumultueux des voitures, mais comment savoir quand le flot sera clément ? Les feux tricolores, les passages protégés pour piétons, sont autant d’éléments inconnus des deux Kanaks. « Le fleuve suspendait son cours de manière incompréhensible », raconte Gocéné. C’est en vain qu’ils tentent l’aventure et essayent de traverser : « nous étions rejetés sur le trottoir, comme des naufragés sur un rivage hostile ». Il leur faudra l’aide de fêtards éméchés pour parvenir à traverser le fleuve qu’est le boulevard.

Ensuite, Gocéné et Badimoin s’aventurent dans un café. Le lecteur averti reconnaît un bistro d’autrefois dont certains éléments sont restés intangibles : le perroquet, c’est-à-dire le haut porte-manteau collectif traditionnel, les nappes vichy, le plat du jour, la carafe d’eau désignée comme un « château Lapompe », autant d’éléments qui ne peuvent que laisser les deux apprentis explorateurs perplexes. Leur attitude est hésitante, le regard des autres pèse sur eux : « Le silence s’est fait sur notre passage,

2)

Les droits de l’homme sont une sorte d’armure: ils vous protègent; ce sont aussi des règles qui vous disent comment vous comporter; enfin, ce sont des juges auxquels vous pouvez faire appel. Ils sont abstraits - tout comme les émotions; et, comme, les émotions, ils appartiennent à tous et existent quoi qu’il arrive.

Ils sont comme la nature, car ils peuvent être violés; ils sont aussi comme l’esprit, car ils ne peuvent être détruits. Comme le temps, ils nous réservent à tous le même traitement - que nous soyons riches ou pauvres, jeunes ou vieux, blancs ou noirs, grands ou petits. Concernant les droits de l’homme, nous pouvons parfois ne pas être d’accord au sujet de leur définition – comme de celle du bien, de la confiance et de la justice ; mais, dans la pratique, nous les reconnaissons sans hésitation.

3)Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, sans distinction aucune, notamment de race, de sexe, de nationalité, d’origine ethnique, de langue, de religion ou de toute autre situation. Les droits de l’homme incluent le droit à la vie et à la liberté. Ils impliquent que nul ne sera tenu en esclavage, que nul ne sera soumis à la torture. Chacun a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, au travail, à l’éducation, etc. Nous avons tous le droit d’exercer nos droits de l’homme sur un pied d’égalité et sans discrimination