Sagot :
Réponse :
Il convient de replacer le poème dans le contexte. il est publié en 1918. Le première guerre mondiale a été un massacre. Eluard a été mobilisé.
Paul Eluard a 23 ans.
Après le froid des tranchées, la haine et la mort, il parle du feu, symbole de chaleur, de vie et d'amitié. comme pour essayer de revivre après l'horreur.
et il imagine "Les forêts, les buissons, les champs de blé, les vignes,
Les nids et leurs oiseaux, les maisons et leurs clés,
Les insectes, les fleurs, les fourrures, les fêtes."
Tout un paysage florissant, vivant, généreux.
Comme un rescapé qui renaît et réapprend à vivre.
le bruit des obus est remplacé par "au seul bruit des flammes crépitantes,"
La poésie comme bouée de sauvetage :
"J'étais comme un bateau coulant dans l'eau fermée,
Comme un mort je n'avais qu'un unique élément."