Sagot :
Réponse : Publius Horatius Cocles, officier de la Première République romaine, a défendu Pang de l'armée d'invasion du roi étrusque Cruz lors de la guerre entre Rome et Clussom à la fin du VIe siècle avant JC Sublicius
Explications : La légende des héros romains Horatius Coclès et Caius Mucius Scævola a été rapprochée par Georges Dumézil de celle des dieux scandinaves Odin (borgne) et du dieu manchot Týr. Il en avait fait l'exemple de l'association entre deux aspects de la fonction souveraine, un dieu garant du droit (Týr, Mitra, Mucius Scævola) et un dieu « magicien » (Odin, Varuna, Horatius Coclès). Dans cette optique, la mutilation des héros romains comme celle des dieux scandinaves est avant tout symbolique.
Georges Dumézil considère qu'il s'agit d'un mythe originel indo-européen présentant un couple divin borgne et manchot qui se sont auto-mutilés indépendamment ; dans le mythe romain ces personnages auraient été artificiellement rapprochés, et humanisés13,14.
La présence de la statue d'Horatius Coclès au Volcanal, plus ancien lieu de culte de Rome dédié à Vulcain, où elle aurait été frappée par la foudre, a suggéré que le héros borgne serait un double humain, probablement un fils, de Vulcain. Selon Jean Haudry, cette hypothèse est confirmée à la fois par la fonction de Coclès, qui est celle d'un gardien, et par l'existence de deux fils de Vulcain dont le nom peut signifier « borgne », bien qu'ils ne le soient pas en réalité : Caeculus et Cācus. Le trait physique de Coclès est caractéristique d'un « Feu gardien » dont la vigilance est la vertu première. Elle reflète un cas typique de « mutilation qualifiante »1