Sagot :
Réponse :
Le violent séisme qui a secoué Haïti et sa capitale le 12 janvier 2010 dernier a laissé des séquelles au sein de la population haïtienne déjà fragilisée par la violence, la pauvreté et aussi par des catastrophes naturelles répétées (ouragans, inondations, érosion, etc.). Ce séisme, aussi prévisible qu’il soit, est une catastrophe naturelle et humanitaire sans précédent dont les principales causes sont l’absence de constructions et d’infrastructures solides, bâties selon les normes parasismiques, l’occupation anarchique de l’espace urbain par les populations et les nombreuses irrégularités incontestées observées dans le domaine de l’urbanisme. En outre, ce séisme s’est produit à un moment où l’on commençait à observer dans le pays un élan de stabilisation sur le plan politique, un mouvement de croissance économique ainsi qu’un début d’amélioration des conditions de vie des populations. La catastrophe est venue freiner cette dynamique socioéconomique tout en amplifiant les problèmes existants et en engendrant d’autres difficultés et d’autres défis. Cet article analyse, à travers des témoignages de première main et un état des lieux, les différents impacts de cette catastrophe sur la population locale ainsi que les interrogations et les incertitudes diverses de cette population concernant son avenir.
Explications :