Sagot :
Bonjour, voici quelques idées :
PBTQ : la littérature doit-elle inciter l'homme à la révolte, à l'action ?
I/ La littérature a un pouvoir d'action qu'elle exploite :
Elle invite l'homme à se révolter
- en lui donnant à voir la réalité des choses/des situations : Germinal, de Zola montre à son lecteur les conditions de vie des mineurs, dans l'idée de journaliste, et cela peut conduire le lecteur à se révolter
- avec se lettre J'accuse, Zola se révolte lui-même, mais en le faisant dans une lettre ouverte, il invite implicitement les gens à s'indigner
- dans Létabli de Lihart, Linhart vient travailler en usine pour raconter dans son roman la réalité, et va finalement organiser la grève = exemple qui mêle le fait que le projet initial est de montrer le réel, et donc d'inviter l'homme à se révolter, et le fait que l'auteur initie la révolte.
- Se révolter "insidieusement" : tu peux parler des oeuvres comme Antigone d'Anouilh, écrite pendant la guerre, et qui invite implicitement à la résistance, or la résitant est une manière de se révolter
II/ Mais sa fonction ne se limite pas à ça :
Parler ici du Parnasse, les parnassiens considéraient que l'art devait "juste" être beau, et ne doit pas servir de cause/de message = l'art n'est pas obligé d'inciter à la révolte
la littérature peut aussi servir à simplement redécouvrir les objets du quotidien = Ponge avec Le parti pris des choses