Bonsoir a tous, svp vous pouvez m'aider. Je dois faire une dissertation en français. Le sujet est un écrivain écrit que "tout est matière a poésie". Que pensez-vous de cette affirmation?( s'appuyer sur le livre les fleurs du mal de Baudelaire et sur le parti pris de choses de Francis Ponge)
Je suis bloqué, j'ai lu les deux livres mais je ne trouves aucune argument, je sais même pas quel type de plan je dois faire :(
J'espère que vous pouvez m'aider, même si c'est juste des éléments de réponse
Je vous remercie d'avance!


Sagot :

Réponse :

certains pensent que la poésie est un langage qui célèbre les sentiments aimables comme l'amour ou la beauté des choses comme la nature. D'autres poètes au contraire que tout est poésie puisque la poésie est dans le regard porté sur le monde;IL décape ce qui empêche de voir. le poète voit au-delà des choses. IL peut alors s'emparer de thèmes réputés choquants ou d'objets réputés insignifiantes. le langage les métamorphosera.

i. Le poète peut s'emparer de thèmes inhabituels.

Baudelaire revisite les thèmes du temps, de la mort. Il va montrer aussi la laideur de Paris, des petites vielles, d'un aveugle. les déshérités entrent en poésie. tout comme la charogne. Il prend de la boue pour en faire de l'or comme le faisait un alchimiste au moyen âge qui voulait transformer un métal ordinaire en or. Par le langage, par les images et les correspondances, par les sonorités, la laideur peut devenir beauté et Baudelaire tire des fleurs du mal lui-même;

II. La poésie peut prendre le parti pris des choses.

Dans son recueil le Parti-pris es choses, Francis Ponge est délibérément du côté des objets du quotidien. Il choisit un cageot, une bougie, une huître, le pain. A priori, on peut penser que ce ne sont pas des objets poétiques. pourtant par la magie du regard et verbe, le cageot est sous nos yeux dans sa fragilité, le pain devient globe terrestre qui cache une douceur à partager.

La chanson ne fait pas autre chose en s'emparant de thèmes d'aujourd'hui, le rap s'émeut du quotidien comme le faisait Jacques Prévert dans la grasse matinée.