Réponse :
Debout, sur mon grand rocher, je regardais le ciel, embrasé par un soleil d'août. Je voyais à mes pieds vingt lieues de pays. Quelque épervier parti des grandes roches au-dessus de ma tête était aperçu par moi, de temps à autre, décrivant en silence ses cercles immenses. Mon oeil suivait machinalement l'oiseau de proie. Ses mouvements tranquilles et puissants le frappaient, j'enviais cette force, j' enviais cet isolement.