Sagot :
Bonjour,
Dpuis le début du deuxième confinement , je me sens comme un oiseau en cage, on m'ouvre la porte pour aller à l'école , et on la referme dés que les cours sont finis, il y a eu une petite éclipse à Noël , mais sans les calins de ma grand mère , j'ai parfois l'impression que nous devenons étrangers, et pourtant nous n'habitons qu'à dix kilomètres de chez elle . Quant aux copains, à un mètre l'un de l'autre, les repas de la cantine sont devenus une corvée, plus de fous rires, plus d'à partés, plus d'échanges , les profs disent qu'on est plus calme, c'est parce qu'on n'a plus rien à se dire, plus rien à se montrer, il ne nous reste que la fenêtre pour nous échappper un peu, et pourtant, non , Monsieur Prévert, je ne suis pas un cancre, j'ai juste besoin d'un peu de liberté.