Sagot :
Réponse :
Ne pas oublier, faut-il oublier ? Faut-il se raconter ? Tant de questions qui agitent ceux qui savent écrire et les autres.
Lire une autobiographie présente des intérêts certains pour le lecteur. il découvre un parcours de vie, il découvre des influences, il découvre un milieu social, régional, familial. Tout un univers est présenté. Il y a bien des façons de construire des biographies. Certains auteurs s'attachent à l'enfance comme Jean Paul Sartre des les Mots, d'autres comme Nathalie Sarraute font dialoguer le moi de l'adulte avec le moi de l'enfance. D'autres encore comme Rousseau prétendent se mettre à nu et faire une entreprise qui n'a pas d'égal. Quoi qu'il en soi un pacte s'établit entre l'auteur et le lecteur : un pacte de vérité même si chacun sait que la mémoire est oublieuse, sélective et que parfois l'écrivain est tenté de réécrire son histoire ; le lecteur de toute façon fera la rencontre d'un homme, d'une femme qui expliquera pourquoi il a choisi de se raconter et le style fera la différence.
Le devoir de mémoire, c'est un peu différent. Des auteurs, témoins ou historiens choisissent de raconter des faits établis pour qu'ils ne soient pas oubliés, espérant que le récit, le témoignage empêchera l'histoire de se répéter ; il est important de connaître l'histoire de son pays, avec ses heures de gloire mais aussi ses faits moins glorieux. Comprendre hier, c'est comprendre le présent et c'est préparer l'avenir;