Réponse :
Deux fois par semaine, il se rendait en taxi aérien au centre des hautes études électroniques situées tout en haut d'une tour végétalisée. Il pénétrait dans une salle immense grâce à son empreinte digitale sur le boitier de la porte, un rayon laser lui indiquait la place qui lui était destinée ce jour là. Il branchait le cordon qui sortait de son bras où se trouvait une puce et il se connectait à un terminal qui donnait le menu des activités du jour qui le concernaient personnellement. Son casque sur les oreilles et une lunette connectée lui montrait un cadran lumineux et un professeur robot qui parlait en français d'abord puis en anglais, puis en chinois. Sa concentration, ses capacités intellectuelles étaient évaluées chaque fois et le score s'affichait en fin de séance. On lui proposait ensuite quelques exercices physiques à faire à son poste. On voyait ainsi dans la salle, des gens débout, assis, accroupis, allongés selon le programme de chacun. Une musique électroacoustique donnait la fin de la séance et il était temps de quitter la salle. Le taxi volant savait qu'il était l'heure et attendait son élève.
