Réponse :
La journée s'annonçait radieuse, le soleil était déjà bien chaud et j'allais partir à la découverte. j'en avais rêvé si longtemps. hésitant d'abord, je longeais les murs et cherchais les coins d'ombre mais la curiosité fut plus forte. Le monde s'offrait à moi et je m'éloignai. D'abord ce fut très agréable, un parc fleuri à traverser, une cour d'école à longer et les bruits de la ville et le chant des oiseaux. La cloche de l'église sonna midi. C'était l'heure à laquelle, chez mon maître j'avançais nonchalamment vers mon écuelle. Ici, il fallait chercher sa nourriture mais où ? J'avais du flair. Il me mena vers des poubelles. Ma délicatesse m'empêchait de fouiller dans les détritus. Pourtant une heure plus tard, je me contentai d'une boîte de sardines vide à lécher. pas de lait, pas de viande. Je ne voulais pas laisser entrer le découragement. Dans l'après midi, le ciel se couvrit, il devint menaçant, il se mit à pleuvoir. Or je déteste l'eau comme tous les chats, même en me mettant à l'abri sous un porche, j'avais déjà les poils mouillés. Après bien des hésitations je revins vers la maison de mon maître, la queue basse.
