Bonjour, aidez moi svppp

LES USINES
Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres
Et se mirant dans l’eau de poix1
et de salpêtre2
D’un canal droit, marquant sa barre à l’infini,
Face à face, le long des quais d’ombre et de nuit,
Par à travers les faubourgs lourds
Et la misère en pleurs de ces faubourgs,
Ronflent terriblement usines et fabriques.
Rectangles de granit et monuments de briques,
Et longs murs noirs durant des lieues,
Immensément, par les banlieues ;
Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées
De fers et de paratonnerres,
Les cheminées.
Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,
Par la banlieue, à l’infini,
Ronflent le jour, la nuit,
Les usines et les fabriques.


1- De quel élément de la ville moderne ce poème parle-t-il ?
2- L’endroit décrit se trouve-t-il au centre de la ville ? Recopie entre guillemets dans ta réponse un terme qui l’indique.
3- « Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres » Quelle figure de style est employée dans ce vers pour décrire les usines ? Quel est l’effet produit ?
4- Recopie entre guillemets dans les deux premières strophes trois termes ou expressions qui permettent d’insister sur la grande taille de ces usines.
5- Relis les trois premières strophes : quelle couleur domine dans la description des lieux ? Recopie entre guillemets les mots qui se rapportent à cette couleur.
6- Quelle impression générale se dégage de cette description ?

Merci à ceux qui prennent le temps de répondre.


Sagot :

Réponse :

1. Le thème du poème : les usines

2. Par à travers les faubourgs lourds

Et la misère en pleurs de ces faubourgs,

3. Si on parle des yeux cassés des fenêtres, il y a personnification. cela rend le paysage vivant.

4. "Rectangles de granit et monuments de briques,"

"longs murs noirs durant des lieues,"

"Par la banlieue, à l’infini,"

5. La couleur dominante : le noir puis le gris et une petite touche de rouge

"eau de poix", "salpêtre", "ombre et de nuit," "briques", "murs noirs", "fer", "yeux noirs "

Explications :

LES USINES

Se regardant avec les yeux cassés de leurs fenêtres

Et se mirant dans l’eau de poix

et de salpêtre

D’un canal droit, marquant sa barre à l’infini,

Face à face, le long des quais d’ombre et de nuit,

Ronflent terriblement usines et fabriques.

Rectangles de granit et monuments de briques,

Et longs murs noirs durant des lieues,

Immensément, par les banlieues ;

Et sur les toits, dans le brouillard, aiguillonnées

De fers et de paratonnerres,

Les cheminées.

Se regardant de leurs yeux noirs et symétriques,

Par la banlieue, à l’infini,

Ronflent le jour, la nuit,

Les usines et les fabriques.