Sagot :
Réponse :
L’opposition entre les pays de l’Axe et les Alliés n’est pas que géopolitique, mais aussi idéologique. Le but est de détruire totalement l’adversaire : on parle de guerre d’anéantissement. L’ennemi est déshumanisé, ce qui contribue à la radicalisation de la violence de guerre, en particulier contre les populations civiles. Allemands, Russes et Japonais commettent ainsi de nombreux massacres de masse.
Les bombardements urbains. Les pays de l’Axe comme les Alliés choisissent de bombarder massivement leurs adversaires. Les cibles sont les voies de communication (routes, ponts), les infrastructures économiques (usines), mais aussi les villes, pour miner le moral de l’adversaire. Le coût matériel et humain de ces opérations est immense : certaines villes, en particulier en Allemagne, sont entièrement détruites, tandis que les victimes civiles se comptent par dizaines de milliers.
Une politique d’extermination. Les nazis mettent en œuvre la purification ethnique des territoires conquis : dès septembre 1939, l’élite polonaise est exterminée (opération Tannenberg). Dans le cadre de l’opération Barbarossa, les Einsatzgruppen ont pour mission d’exécuter les communistes et la population juive de l’Est, sans distinction d’âge ni de sexe. Près de 1,5 million de personnes sont ainsi assassinées à partir de l’été 1941.