Sagot :
Réponse : bonjour verifie si ceci te convient merci
Explications :
Le sonnet s’ouvre sur le pronom personnel sujet de P1 « je » ce qui marque la forte implication de l’amante dans le sonnet ainsi que sa grande sensibilité.
Les termes antithétiques « vis/ meurs, brule/noye » coordonnés ou en parataxe (c’est-à-dire simplement séparés par une virgule) rendent compte de la souffrance amoureuse et de l’inconstance de l’amour. En effet, la mort par noyade apporte le froid contrairement à la mort par brulure (ce qui sera repris dans le vers suivant)
Louise Labé s’est clairement inspirée du Canzoniere de Pétrarque comme le montre ces vers :
Réponse :
BILAN FRANÇAIS :
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie
Louise Labé
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heure,
Il me remet en mon premier malheur.
Louise Labé, Sonnets
Ce poème est un sonnet, il contient 2 quatrains de (4 vers) et 2 tercets de (3 vers), c’est donc un sonnet (contient quatrains + tercet) on retrouve une antithèse (Deux termes de sens contraire à l’intérieur d’un même énoncé) dans le vers 1, « je vis, je meurs ; je me brule et je me noie. » ici, deux terme contraire (je vis = vivre et meurt = mort). On retrouve une allégorie (qui porte une idée, exemple : la justice portant une balance) au vers 9. Ce poème à un effet de l’amour parce que elle nous exprime un amour perdu, quelle n’a point eu, de sa tristesse amoureuse, de son chagrin d’amour.