Réponse :
Je ne sais pas si tu as déjà fais des sujets de réflexion ou des rédactions mais ça s'y rapproche beaucoup (sauf qu'ici, c'est à l'oral).
En faite, tu dois expliquer l'importance des personnes dans un groupe (dans le sens de leurs actions : harcèlements, moqueries, ... ou au contraire entre-aide, ...), l'impact que les mots peuvent avoir sur les autres (solitudes, renfermement sur soi-même, ...) et les différents moyens de l'éviter (aides extérieures, en parler, prise de conscience, ...)
Explications :
Par exemple, tu pourrais faire un plan comme celui-ci pour traiter ton sujet :
Introduction :
- Tu fais une phrase d'accroche pour captiver l'attention de tout le monde. Du style : Nous le savons, l'effet de groupe a souvent pour conséquence d'outrepasser les limites... (c'est un bon connecteur pour introduire le 2ème point)
- Tu reformules la problématique (je l'ai en partie fait donc ça ne devrait pas être très compliqué. Utilise simplement des mots simples que tu es sur que la classe comprendra).
- Tu exposes le plan de ton développement : En premier, nous verrons... Puis, nous nous pencherons sur... Enfin, nous...
Développement :
- Tu fais une mini intro de ta première partie en reformulant ce que tu vas y dire.
- Tu énonces un fait, tu l'illustres par un ou deux exemples (une situation de la vie courante + un extrait d'œuvre littéraire est l'idéal)
Tu reproduis ces deux étapes pour tous les points du sujet.
Conclusion :
Ici, le plus gros du travail est fait mais il ne faut sous-estimer l'importance de la conclusion. Le reste a beau être génial, si la conclusion est nulle, alors l'auditeur aura un goût amère en bouche après ton passage et là...
- Le mieux à faire, ce serait de nuancer : Nous avons vu le problème et les façons de l'éviter. Mais si c'était si simple, pourquoi le problème existe-t-il encore ? C'est certainement là toute la difficulté de la réponse : les solutions de recours sont-elles suffisantes pour permettre aux victimes de stopper le problème avant qu'il n'aille trop loin ? Et les sanctions disciplinaires sont-elles suffisamment élevées pour dissuader les agresseurs potentiels ?
- Et là, tu peux finir par un truc bien littéraire : L'espoir fait vivre d'après l'expression... Mais un changement est-il réellement envisageable quand rien ne se concrétise ailleurs ? Cela semble davantage relever d'une vision pessimiste ou optimiste de la vie.
- Et une ouverture : Mais les agresseurs ne seraient-ils pas eux-mêmes victimes de la société, a reproduire une schéma qu'ils auraient vu ailleurs ?
Idées pour le développement :
- L'effet de groupe
- les réseaux-sociaux (et les normes physique qu'ils génèrent : mince, avec des formes (mais pas trop, sinon c'est vulgaire), qui porte des jupes (mais pas trop souvent ou trop courtes, sinon c'est vulgaire. et pas trop longue, sinon c'est prude, ...)
- la télé-réalité (relier aux réseaux sociaux)
Pour du ++ :
- Tu peux parler du livre "Bel Ami" de Maupassant, où le narrateur utilise les femmes pour monter dans la société
- ou encore "Happycratie" de Eva Illouz, qui nous raconte dans ce livre de psycologie comment l'économie de pointe nous manipule.
- Jète aussi un coup d'oeil du côté des "Lettres Persanes" de Montesquieu, ou "Les Liaisons dangereuses" de Pierre Choderlos de Laclos. IL devrait y avoir quelque chose d'exploitable dedans.
Si tu as des questions sur la structure à adopter, n'hésite pas. (Et bonne chance !)
