Sagot :
Réponse :
Le mensonge n'est un vice que quand il fait mal; c'est une grande vertu quand il fait du bien". À première vue on pourrait croire à une nouvelle provocation de l’écrivain. L’idée que le mensonge puisse être une vertu interpelle notre sens moral et la pensée commune. Le mensonge qui consiste à dire le contraire de se que l’on pense dans l'intention de tromper est en effet assez peu souvent envisagé comme une vertu. Il est considéré comme un vice ou un péché par la tradition morale philosophique et religieuse, même si certaines formes de mensonges sont légitimées par quelques philosophes, comme Benjamin Constant, dans son débat avec Emmanuel Kant sur le « droit de mentir ». Ainsi, certains mensonges sont punis par la loi, comme l'usage de faux, le non-respect des contrats dans le commerce, ou la fausse déclaration en justice. Les synonymes du mensonge sont pour la plupart négatifs, telle que l'hypocrisie, la duplicité ou encore la tromperie. La vérité, à laquelle le mensonge est généralement opposée, est associée à des vertus telles que la sincérité, la bonne foi et l'honnêteté.
Le mensonge blesse lorsque la confiance est trahie. L’autre nous a trompé sur son passé, ses sentiments, ses projets. L’ami que l’on croyait fidèle à travesti la vérité par lâcheté ou par intérêt. Ces mensonges nous laissent un goût amer, ils n’ont rien de vertueux et entaillent la confiance que l’on a en l’autre et en nous-même. On ment parfois sur ses actions ou ses qualités. Selon Paul Valéry « ce qui nous force à mentir, est fréquemment le sentiment que nous avons de l’impossibilité chez les autres qu’ils comprennent entièrement notre action ». Si nous mentons, c’est parce que nous avons jugé que la réalité d'une chose nous concernant ne nous convenait pas parce que nous savons qu'elle ne plairait pas à autrui...(tu pourras continuer ; ) )