Sagot :
Réponse:
Les opérations de dégraissage et de déshuilage consistent à séparer des produits de densité légèrement inférieure à l’eau, par effet de flottation, naturelle ou assistée (voir flottabilité et vitesse ascensionnelle), dans une enceinte liquide de volume suffisant.
Les graisses sont des matières en suspension (à condition qu’une température suffisamment basse autorise leur figeage) d’origine essentiellement animale (ou végétale), présente dans les ERU et dans certaines ERI (agroalimentaire), et en faible quantité sur les bassins de pluie, lagunes, étangs… Le produit se présente sous la forme de particules libres, ou plutôt agglomérées avec des matières en suspension diverses (qu’il faut essayer de détacher pour autoriser leur flottation). De fait, on récupère toujours, en même temps que les graisses proprement dites, certains produits flottants tels que débris divers végétaux (fibres) ou animaux (abattoirs), élastomères et plastiques…
Le dégraissage est donc un compromis entre une rétention maximale des graisses et un dépôt minimal de boues de fond fermentescibles. Son rendement est difficile à définir par suite des difficultés d’échantillonnage et d’analyse.
On a coutume d’appeler « huiles » des produits liquides non miscibles à l’eau aussi différents que les huiles végétales, les huiles minérales, les hydrocarbures légers et le terme déshuilage est habituellement réservé à l’élimination d’huiles présentes en quantité notable dans les ERI, en particulier dans les industries du pétrole (mais normalement absentes des ERU, leur rejet en égout étant interdit).