Sagot :
Bonjour
L'enfance est la meilleure période de la vie suivie de l’adolescence, et c’est pour cela qu’on essaye de revenir en arrière à chaque fois que l'on retrouve un objet qui nous rappelle notre enfance. Il m’est arrivée un jour en redécorant ma chambre, de retrouver par hasard une jolie montre argentée qui était celle de mon grand père, j'ai alors ressenti de la nostalgie, j'ai fermé les yeux et j'ai revu un passé inoubliable dans une enfance libre et innocente, les larmes au yeux ,en tenant cette montre un flot de souvenirs me submergea.
Aujourd'hui, ces choses me semblent drôles et irréalistes et parfois, je trouve difficile de m'imaginer dans de telles situations. Quand j’étais petite, je vivais à la campagne avec mes grands-parents et ma mère , je passais des années merveilleuses car ils me gâtaient beaucoup puisque j’étais leur première petite fille, j'avais tout ce que je voulais, chaque jour des cadeaux et ma mère n'avait pas le droit de me punir , alors c'était vraiment un paradis. J’aimais rester dans la nature jusqu’a la nuit et regarder les étoiles brillantes au-dessus de moi. Cependant, ce n’était pas la même chose quand il faisait sombre, sans lune ni étoile ; je n’allais jamais dehors. Dans mon imagination je voyais des monstres, des esprits marchant vers moi et voulant m’emmener avec eux dans un pays inconnu. Chaque fois, je courais dans les bras de mon grand-père et aussitôt que je me blottissais contre lui, je me sentais sauvée, libérée de ces forces du mal pour toujours.
Alors qu’un jour tout semblait irréel , quelques images de ce triste évènement sont encore gravées dans ma mémoire. Courant un après-midi qui était pour moi comme tous les autres après-midi, ma mère et ma grand mère étaient assises près de mon grand-père qui était très malade, mon père aussi était présent, quand à moi je jouais en n'accordant d'attention à personne. Soudain, j'entendis des pleurs et des cris, des femmes étrangères que je ne connaissais pas vinrent aussi pleurer, et le temps passaient et la maison se remplissait encore plus, des cris par-là, des pleurs par-ci, je tremblais d'angoisse et de terreur, et je cherchais ma mère partout, je demandais à une femme où elle était, elle m'avait prise et serrée , puis elle m'avait dit que maman était très occupée. La maison resta pendant plusieurs jours dans le même état. je n'oublierai jamais ces jours là, J’avais tellement de haine que j’ai failli défoncer une porte. J’étais en larmes. Inconsolable.
Là, assise sur mon bureau, les larmes au yeux ,observant une photo de nous deux ,regrettant de n’avoir passé assez de temps ensemble. Ces souvenirs resteront gravés dans ma mémoire, je ne peux pas les oublier. Comment peut-on oublier la personne que l’on admire et adore, la personne qui nous rend heureux ? Vraiment c’est très dur.