Réponse:
Malheur à la coquette que j'étais ! Piqué au vif, Guillaume Binet m'entraîna dans une volte. Je n'eus pas le temps de dire non que nous étions déjà en place. C'était une dance un peu sauvage que la volte, où les femmes, soulevées de terre par leur cavalier, montraient allègrement leurs jambes et leurs jupons. Heureusement, j'avais pris garde de mettre mes bas-de-chausses les plus élégants, aussi fins qu'une toile d'araignée. Dans ce bouillonnement d'étoffes, la lourde ceinture se dénoua, le petit miroir scintilla a la lueur des torches, réfléchit la lumière. Les spectateurs de plus en plus nombreux ne manquaient pas d'applaudir.