Il faut se résigner un peu avant Noël,
Et malgré les postures et les airs qu’on se donne
À devenir adulte, de ceux qu’on abandonne
Dans le petit matin du premier jour sans elle.
Nous voilà orphelins : qui sera sentinelle
Pour veiller nos enfants et éclairer nos vies ?
Maman ; « Eli, Eli ! Lama sabachtani ? »
Dans le petit matin du premier jour sans elle.
Allons ! Puisqu’il le veut, laissons sa part au ciel.
Mais ceux qui l’ont connue chaque jour sur la terre,
Entre peine et chagrin ont le cœur qui se serre,
Dans le petit matin du premier jour sans elle.