Sagot :
Réponse:
Après la mise en place de la République en 1792 et l'exécution de Louis XVI en 1793, la France
est confrontée à deux types de menaces. Elle est menacée tout d'abord à l'extérieur par la coalition
des monarchies européennes (Angleterre, Autriche, Espagne...), mais aussi à l'intérieur car des villes et
des régions telles la Vendée, se révoltent. La Patrie est donc en danger. Afin de répondre à ces
menaces, la Terreur est mise en place le 5 septembre 1793, ce qui signifie que quasiment tous les
pouvoirs sont confiés au « Comité de Salut Public », dirigé par Robespierre. Des méthodes radicales sont
alors employées.
D'une part, le gouvernement organise une mobilisation militaire et pour cela rend obligatoire le
service militaire. Cette armée repousse les ennemis aux frontières puis entame des conquêtes.
Simultanément, elle combat férocement les révoltes intérieures, notamment en se livrant à des
massacres de civils en Vendée. D'autre part, on traque les « ennemis du peuple ». Mais pour cela, les
Droits de l'Homme sont suspendus : la loi des suspects et la mise en place du tribunal révolutionnaire
permettent d'arrêter de juger et de faire emprisonner ou exécuter très rapidement tous ceux qui sont
considérés comme des traîtres, c'est à dire quiconque n'étant pas totalement d'accord avec le
gouvernement.
Finalement, la Terreur permet de sauver la République mais elle a entraîné 25 000 exécutions et la
destruction de certaines régions, avec en particulier 200 000 morts en Vendée.