Sagot :
Réponse:
Source de vie, je sers à de nombreux usages
Agriculture et irrigation
Grand par la taille (337 000 km²), mon bassin accueille trois types d’agriculture :
Sous pluie : dans le haut-bassin, avec des variétés essentiellement vivrières comme le petit mil, le maïs, le sorgho (céréales, etc.) et les pastèques.
De décrue : maïs, aubergine, potirons, tomates, hibiscus (bissap), sorgho, riz, pastèques et autres produits maraîchers locaux font le bonheur des habitants des villes et villages alentours. Un type d’agriculture traditionnel qui tend à perdre en importance du fait de la politique de maîtrise des crues, à mon grand désarroi.
Irriguée : je fournis de l’eau pour 137 800 ha de terres aujourd’hui et le potentiel est encore grand.
Deux types de cultures irriguées dominent :
Les productions céréalières dont le riz, largement majoritaire.
Les productions horticoles, en particulier l’oignon, la tomate, le melon et gombo.
L’élevage revêt, comme la pêche, une importance économique et sociale primordiale. Il mobilise en moyenne 60 % de la population rurale dans chacun des pays riverains. Quant à son apport dans le PIB national des différents pays, il varie de 4 % à 12 %. Le développement de l’élevage s’inscrit dans les orientations définies par les États membres de l’OMVS, dans le cadre de la lutte contre la pauvreté.
Soyons honnête : le tissu industriel me concernant est assez faible. La Compagnie sucrière sénégalaise (CSS) est la seule grande entreprise qui opère dans mon bassin (cannes à sucre et quelques unités de transformation de la tomate). Seule la levée des contraintes (navigabilité du fleuve, réalisation d’infrastructures portuaires, etc.) facilitera l’exploitation des gisements dans chacun des trois pays de mon bassin.
Explications:
lis le texte et prend que l'essentiel bon courage