Sagot :
Réponse :
Salut, la réponse est vague… Cela dépend qu'elle tableaux prend-tu ?!
Je tes donc mis en dessous se que j'ai pus trouver pour t'aider... Garde se qui t'intéresse.
Bonne soirée
Explications :
La clarté du jour évoluant entre aube, midi et soir pourrait guider également le placement.
Le peintre exalte ici l'action militaire et politique de la personnalité du condottiere, dans la grande tradition de Pietro Lorenzetti. Il use de ses objets privilégiés : le mazzocchio, couvre-chef florentin de bois et d'osier, et les chevaux, symbole des tournois qui forgent les vertus militaires, attributs de la caste des chevaliers encore en vigueur dans les batailles.
L'attrait de Uccello pour la représentation des détails, comme la lourde armure des cavaliers, leurs selles de cuir et les écus dorés, qu'il traite de manière réaliste, n'empêche en rien un enchevêtrement des formes qui confine à l'abstraction.
Le peintre a incisé le contour des armures et des armes avant d'y appliquer une feuille d'argent bruni pour leur donner tout leur éclat. La malachite est utilisée pour le vert des feuillages et les lumières sont rendues par des touches dorées. Une grande partie des décors argentés et dorés sont aujourd'hui perdus. A l'origine, les couleurs et les ors des scènes devaient vibrer avec beaucoup plus d'intensité.
Sur le panneau de Londres, Niccolo Mauruzi da Tolentino à la tête de ses troupes, les lances brisées au sol sont disposées artificiellement sur le fond rose pour converger vers un point unique qui ne se trouve pas à l'horizon comme il le devrait, mais beaucoup plus bas. Les chevaux et les corps tombés sont dessinés en raccourci selon les principes mathématiques chers à Uccello. L'artificialité de cette perspective est soulignée par le caractère décoratif du fond de feuillages sombres parsemé de roses rouges et blanches qui rappelle une tenture. Au centre, un cavalier porte un casque à trois plumes distinctes et les brides des chevaux florentins sont ornés de trois boules dorées, allusion aux emblèmes des Médicis.
Dans le panneau de Florence, La défaite du camp siennois illustrée par la mise hors de combat de Bernardino della Carda, Uccello combine son obsession pour la perspective avec une atmosphère quasi mystérieuse due au choix de couleurs peu réalistes. Sept chevaux suffisent à résumer l'enjeu d'une bataille décisive ː trois blanc, deux rouges et un rose, victoire et défaite, et deux gris, la mort déjà passée et en un acte. Très peu de visages sont individualisés, surtout des armures, identiques ou presque, et toujours le groupe anonyme des « soldats avec lances ». Le mouvement s'est emparé logiquement, « ordonnément », des lances, orienté sur la partie gauche, confus sur la partie droite. La « toile de fond » n'en est pas une ː les à-côtés de la guerre, ou sa version civile, la chasse où le gibier est animal. Dans ce panneau central, Uccello condense, résume, fait voir l'intelligence de la guerre.
Le panneau de Paris, La contre-attaque décisive de Micheletto Attendolo da Cottignola, diffère par son choix de couleurs, le style de ses personnages qui sont plus grands, et par l'organisation d'ensemble qui est réduite à un seul plan. Les historiens de l'art ont souligné l'originalité du mouvement des cinq lances qui décompose le geste d'un seul cavalier. Le paysage a pratiquement disparu au profit de l'action.