Sagot :
Réponse :
DJUKA.
Mais je ne suis pas un réfugié
car je ne me suis pas enfui
j'ai été emporté par le vent (métaphore)
comme une feuille d'un arbre (comparaison)
un vent terrible s'est levé dans notre pays
un vent de feu et de viol (métaphore)
et un jour
un jour que je ne me rappelle plus
que je n'ose plus me rappeler
j'ai été emporté
qui donc s'enfuirait de sa propre volonté
qui abandonnerait comme ça
sans même dire adieu
sa maison
sa ville ou son village
son pays
sa famille (énumération)
pour ensuite arriver quelque part
où il n'est pas le bienvenu un réfugié n'est jamais le bienvenu
nulle part (opposition)
tout le monde sait cela
l'histoire l'a démontré si souvent
pourquoi s'enfuir
pourquoi aller mourir lentement dans un pays étrange (anaphore)
si on peut mourir tranquillement
sur le seuil de sa maison
les réfugiés ça n'existe pas
il n'y a que des gens emportés par le vent
comme des feuilles mortes (comparaison)
par le monde entier