Sagot :
Réponse :
trouvé sur internet si ça peut aider
Explications :
L'engrenage qui va entraîner l' assassinat de Calvo Sotelo trouve son origine dans l' assassinat d'un juge , Pedregal, rendu responsable de la condamnation d'un phalangiste à trente ans de prison. Un capitaine d'Asaltos , Faraudo, est abattu en plein coeur de Madrid. Le 9 juillet, un phalangiste, le marquis de Heredia, cousin-germain de José Antonio de Rivera, tombe sous les balles d''un lieutenant d' Asaltos; José del Castillo. La Phalange ne pardonnera pas, elle a prévenu la jeune femme de Castillo, à la veille de son mariage, de ce que son mari ne serait bientôt plus qu'un cadavre. Le dimanche 12 juillet, en fin d'après-midi, castillo paie la rançon de la mort d' Heredia: il est assassiné, alors qu'au bras de sa femme il arrivaità la porte de son domicile.deux de leurs officiers tuée en quelques jours,c'en est trop pour les Asaltos qui décident de se venger de ce double assassinat. Ils veulent en finir avec les partisans de José Antonio en engagrant contre eux une véritable guerre des rues.
Un capitaine de la Garde Civile, partisan de la gauche, leur propose une autre solution . Pourquoi ne pas abattre les têtes du complot qui menacent à leurs yeux la République démocratiqueet ses défenseurs ? Le capitaine Gondes suggère que l'on frappe fort au sommet. Faute de trouver chez les phalangistes une victime de choix,puisque leurs principaux chefs sont en prison, les leaders de la droite paieront pour eux. Les Asaltos s'en prennet à Gil Robles et Calvo Sotelo. Le chef de la CEDA séjournant à Biarritz, échappe ainsi à ses assassins, le leader monarchiste paiera seul pour toute la droite.
Dans la nuit du 12 au 13 juillet, il sommeille chez lui, 89 calle Vellaquez , dans un quartier élégant de Madrid. A quatre heures du matin , deux véhicules, dont un camion où ont pris place une vingtaine d' asaltos, font halte devant son domicile. Condes dirige l' opération à laquelle paricipe aussi un tueur , Victoriano Cuenca, ancien garde du corps du général Machado, à Cuba. Condes et deux officiers pénètrent dans l' appartement occupé par le député, sa femme et leurs quatre enfants dont l' aîné a dix-sept ans . Les Asaltos se livrent à un simulacre de perquisition et se préoccupent surtout de couper les fils du téléphone. Condes demande à Calvo Sotelo de le suivre à la direction de la Sùreté où il doit subir un interrogatoire. Le député excipe de l'heure matinale et de l'immunité parlementaire pour refuser de suivre les policiers.
Leur chef insiste menaçant et parvient à convaincre le député méfiant , mais soucieux d' éviter tout ce qui pourrait donner prétexte à un incident. il embrasse ses enfants et sa femme. A celle-ci qui s'inquiète, il promet de l'appeler quelques instants plus tard des locaux de la direction générale de la Sùreté. Il émet pourtant une réserve:
".. à moins que ces messieurs ne m' emmènent pour me coller quatre balles dans la peau".
Les gardes encadrent le député, le font monter dans le petit car de police.
Calvo Sotelo a vite compris que le chemin où on l' entraîne ne conduit pas au but prétexté. le véhicule roule à vive allure ; Cuenca, assis derrière lui, l' abat de deux coups de révolver dans la nuque . Les véhicules de police font halte à l' entrée d'un cimetière et laisse le cadavre anonymement.