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Sagot :

BOBO68
Mathilde, le regard vide, retourna dans son misérable logement, seule en attendant le retour de son mari après avoir appris cette triste nouvelle cette après midi d'été. La porte s'ouvrit, elle s'avança près de son époux l'air abattue, triste et fini par bafouiller :

« C... Ch... Charles.

-Qu'y a t-il ?

-J'ai... j'ai parlé avec Mme Forestier et …

-Et ?

-Et elle m'a dit que c'était une fau... une fausse !

-Mais enfin Mathilde, explique toi mieux, je ne comprends pas un seul mot. Qu'est ce qui était faux ?

-La rivière de diamants ! »

Son mari qui était rentré de son travail joyeux, pansant retrouver son pot-au-feu a vite fait de sombrer dans la colère et s'écria :

« Comment ! Avoue le, tu me joues un tour rassure moi ! »

Elle lui fit signe que non et se mit à pleurer comme un enfant pour apitoyer un adulte. Mr Loisel reprit la parole toujours en colère de ce qu'il venait d'entendre.

« Tu rentres et tu me rapportes que cette parure était une fausse ! Toutes ces heures de travaux supplémentaires, acharnées et jusqu'à vendre notre maison pour payer une fausse parure ! J'en ai ma claque ! Adieu Mathilde ! »

Il mit fin à cette discutions sur ces dernières paroles et quitta le logement en claquant la porte d'entrée et en renversant quelques ouvrages posés sur un meuble.

Mathilde s'assit sur un petit tabouret, mains croisées sur la table. Ni larmes, ni plainte, ni tristesse ne parut sur son visage et elle ferma les yeux.

Mathilde se réveilla, se demandant combien de temps avait-elle fermé les yeux ? ou était-elle ? pourquoi sa peau qui était devenu dure fit si douce et belle ? Elle se leva de ce lit où elle avait dormi pour découvrir les pièces de cette maison qui semblait lui être familière. En observant de très près les pièces de la maison, elle reconnut enfin sa maison, sa maison qui l'avait abrité jusqu'à ce qu'elle la vend pour un misérable logement car Mathilde n'oublie point ce qui s'était passée entre elle et sont mari, qu'il s'était disputés pour cette fausse rivières de diamants perdue et qu'il était parti. Mais tout cela était-ce vrai ou simplement le fruit d'une très mauvaise rêverie ? cette histoire lui paraissait bien lointaine dans son esprit malgré qu'elle se souvenait du moindre petit détail. Elle n'avait pas l'impression que cette dispute avait eu lieu.
Elle se leva. Mathilde remarqua que la porte était fermée à clefs, mais qui aurait bien pu la verrouiller ? Qui aurait bien pu fermer cette porte alors que celle-ci ne ce bloque que de l’intérieur ? Elle prit une petite minute de réflexion et marmonna :

« Mon mari ne serait-il jamais venu ici ? Nous sommes nous disputés ? »

et elle en conclut que non. Non, elle n'avait pas pu se disputer avec son mari alors que rien n'était dérangé dans la maison. Alors le bal, la parure, son mari rien, rien de tous cela n'avait eu lieu. Comme si de rien était, elle commença par engager une bonne pour les taches ménagères, déplaça, jeta, rangea ce qu'ils lui plaisaient puis s'accorda une pause pour aller se balader.

Quelques mois plus tard, elle se trouva un travail pour pouvoir financer cette petite maison et sa bonne. Peut être avait-elle un peu grandi et prit des responsabilités ? Mais en vain les caprices ne faisaient qu'arriver car notre héroïne avait rencontré un très bel hommes riche, un soir où elle s'était perdue et ils apprirent à faire connaissance et avaient fini par habiter ensemble. Était-ce de l'amour sincère ou juste parce qu'il était riche ?

Tout allait pour le mieux, un beau mari riche, une nouvelle belle et grandes maisons, des toilettes et des bijoux qui affluaient chaque jours dans ses tiroirs et commodes.

Dix années passèrent comme ça dans la richesse, des hauts comme des bas par si et par là. Un tel bonheur, tous ces caprices d'enfant gâté pouvait-il exister ?

Soudain on entendit :

« Ahh ! »

Mathilde, Mathilde la femme du peuple venait de se réveiller sur cette table où elle y avait croisées ses mains. Abasourdie celle-ci se mit à courir devant la porte d'entrée, la porte était encore ouverte à cause de Charles, son mari, qui venait de s'en aller et qui avait claqué la porte. Elle se tourna du côté du meuble, les ouvrages étaient eux aussi toujours à terre. Tout était faux, ces dix merveilleuses, magiques et majestueuses années qu'elle avait vécu n'était qu'un simple rêve. Le ciel lui tombait sur la tête une énième fois, mais cette fois si c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Mathilde s’assit près de son miroir repensant aux belles choses vécu ces 20 ans, elle revit tous défiler, le jour où Charles lui tendit l'enveloppe dans ses mains, le soir du bal, la parure perdu, le rêve que tous ce qu'elle à vécu n'existait pas dans son rêve qui avait l'air si vrai... et elle murmura :

« Si... si seulement je n'avais pas été égoïste, capricieuse, jalouse, malhonnête, si j'aurais été une bonne femme aurais-je eu une vie aussi belle que mon rêve. Oui si seulement ... »

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