Sagot :
Réponse :
Explications :
Enfant, le futur Frédéric II avait été sérieusement malmené par son père au tempérament de soudard. Ses penchants homosexuels et ses dispositions pour la musique, la poésie et la réflexion philosophique n'étaient pas de nature à amadouer Frédéric-Guillaume 1er, dit le «Roi-Sergent».
Frédéric Il était aussi imprégné d’esprit français. Sa langue de travail était évidemment le français, encore que la citation : «Je ne parle allemand qu’à mes chevaux» soit plus probablement de Charles-Quint, dont le français était la langue maternelle et qui parlait en outre espagnol, allemand, néerlandais et probablement italien.
L’Académie Royale des Sciences de Berlin était considérée comme une «province» de celle de Paris et présidée dès 1745 par Maupertuis.
Le tempérament déterminé du souverain, son endurance et son courage personnel ont été abondamment célébrés. Il n’était cependant pas qu’un conquérant, mais aussi un administrateur avisé et un déiste à la mode du temps qui accueillait volontiers outre les huguenots, catholiques, juifs et jésuites en perdition par suite de la dissolution de l’ordre. Il trouva en Catherine II une partenaire à sa mesure et une complice à bien des égards.
Jean-Charles Laveaux publia vers 1785 une Vie de Frédéric II, roi de Prusse, où l’on pouvait découvrir une kyrielle d’anecdotes pétulantes, telles ce qui suit :
Au cours de son séjour à Potsdam (1750-54), Voltaire reçut du roi-philosophe un billet portant le rébus «P / A a 6 / 100», auquel il adressa la réponse suivante «G a». Il fallait entendre : « A Souper à Sans-Souci ? », avec la réplique : «J’ai grand appétit ! ».