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MEL1015
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Français : seconde

Bonjour j'ai un commentaire littéraire sur Derville à l'aide du texte en pièce jointe.
J'ai déjà fais mon introduction mais je n'arrive pas à faire mes axes :
Axe 1 : Derville, un homme désabusé (qui ne croit plus en l'Homme).
Axe 2 : Derville, philosophe et honnête (qui permet de garder espoir en l'Humanité).
Pouvez vous m'aider s'il vous plaît c'est très important, merci d'avance.

Français SecondeBonjour Jai Un Commentaire Littéraire Sur Derville À Laide Du Texte En Pièce Jointe Jai Déjà Fais Mon Introduction Mais Je Narrive Pas À Faire M class=

Sagot :

Réponse :jai trouver sur internet une partie de laxe 1 rédiger mais je lai modifier pour que le prof ne remarque pas que jai trouver sa sur un site je peux si tu veux te lenvoyer

Explications : le voici (non - modifier)

Par une métaphore filée, le narrateur met sur le même plan prêtres, médecins et hommes de justice, parce que tous trois recueillent les confidences de leurs « patients » (au sens étymologique : celui qui souffre). Vers eux, convergent toutes les misères du monde, morales, physiques et sociales. Le vêtement noir qu’ils portent est interprété par Derville de façon métaphorique, comme étant un vêtement de deuil, et de façon hyperbolique, avec l’emploi répété de l’adjectif indéfini « toutes », lorsqu’il évoque en cette fin de phrase totalement désespérée, « toutes les vertus et toutes les illusions ». Le parallélisme syntaxique met « les vertus et les illusions » sur le même plan. Mais, après avoir évoqué les médecins, au même titre que les prêtres et les avoués, le narrateur ne les mentionne plus, puisqu’il s’intéresse davantage aux maux de l’âme qu’à ceux du corps. Il oppose alors les deux autres catégories, prêtres et avoués. Cette opposition, introduite par la conjonction de coordination « mais », est manifeste dans le rythme des phrases et dans le choix lexical. La phrase concernant les prêtres est construite sur plusieurs rythmes ternaires et écrite dans un registre lyrique : « poussé par le repentir, par le remords, par des croyances », « qui le rendent intéressant, qui le grandissent, et consolent », « il purifie, il répare, et réconcilie ». La répétition du préfixe « ré » (dans « repentir, remords, répare, et réconcilie ») souligne l’idée d’un renouveau possible. Au contraire, la phrase sur l’avoué est plus rapide, en asyndète, et semble s’effondrer sans aucune envolée lyrique : « Mais, nous autres avoués, nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige, nos études sont des égouts qu’on ne peut pas curer ». Derville constate l’impuissance des avoués, qui eux, ne trouvent « ni jouissance ni intérêt » dans leurs tâches. Derville, après les avoir évoqués par un superlatif relatif « le plus malheureux des trois » désavoue leur rôle, auquel il a sans doute cru, puisqu’il parle de « deuil » et de désillusion. Ainsi les avoués « ne peuvent pas estimer le monde » : le verbe « pouvoir » exprime ici l’incapacité de le faire, même s’ils le voulaient, devant le spectacle ignoble du monde. Le constat est amer : l’homme est incurable et il n’y a pas de justice efficace en ce monde : « nous voyons se répéter les mêmes sentiments mauvais, rien ne les corrige ». Par la métaphore récurrente dans l’œuvre des égouts : « nos études sont des égouts qu’on ne peut pas curer », Derville souligne l’ignominie de la nature humaine par la double image des ordures et du gouffre insondable. [Transition] En effet, Derville, las d’en avoir trop vu, fait toute une liste des crimes dont il a été témoin

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