Bonjour
l'humour permet il de lutter efficacement contre les injustices ?
Je dois faire un texte de 60 lignes avec une thèse et une antithèse et je n'ai pas d'idées. ​


Sagot :

Réponse :

bonjour j'ai eu le meme devoirs voila ce que jai fait

Explications :

Je pense que l'humour peut réveiller certaines consciences, mais l'humour, on l'a vu il n'y a pas si longtemps avec les attentats de Charlie Hebdo est à manier avec des pincettes. L'humour réveille les gens mais de quelle façon ?? Rien n'est prévisible et il faut avoir énormément de recul et une intelligence à propos  pour pouvoir apprécier un certain humour. Entre l' humour et le ressenti de celui à qui il s'adresse, il ne faut pas se heurter aux susceptibilités des uns et des autres. Ce qui suppose un exercice très périlleux. Réveiller les consciences oui. Lutter contre les injustices, cela serait fabuleux mais peu d'hommes restent libres et  maîtres de leurs pensées et actions. Non , je ne pense pas que l'humour puisse lutter contre les injustices. De tous temps les caricaturistes ont existé et des hommes de lettres se sont permis quelques incartades . On se souvient de Louis Philippe en Poire par Daumier où de certaines libertés prises par les philosophes de l'Epoque des Lumières. Ils firent avancer les choses, comme Voltaire et son Candide où de nombreuses allusions à l'homosexualité passent aujourd'hui inaperçues à cause du langage désuet et de l'esclave "le nègre du Surinam". Cet humour infiniment discret, je ne sais s'il a fait prendre conscience à qui que ce soit de quoi que ce soit Toujours est-il que la Traite des esclaves a bien eu lieu.

L'humour est , de nos jours, bafoué.

Nous luttons pour que l'on ne le bailonne pas. Il reste un liberté d'expression

mais ne sera jamais une arme; il n'est pas fait pour devenir une arme . En aucun cas, nous ne voulons qu'humour rime avec désamour.

L'humour gardera sa place, nous lutterons pour, mais il n'est pas de taille à rivaliser avec les injustices de ceux qui ne connaissent ni la liberté, ni l'égalité, ni la fraternité