Sagot :
Réponse:
Il était une fois une jolie petite fille qui s’ennuyait. Pourtant, en apparence, elle avait tout pour être heureuse. Autour d’elle on respirait la joie de vivre, ses amis étaient nombreux, ses parents aimants, sa maison charmante, elle ne manquait ni d’affection ni de confort.
Malgré tout, une immense tristesse s’emparait d’elle chaque matin.
Cette mélancolie la quittait le soir au moment du coucher quand, enfin seule, elle se précipitait sur ses livres de sorcellerie et rêvait qu’elle se transformait en sorcière.
Elle s’imaginait avec un immense chapeau, une grande robe noire et des bottines pointues. Son adorable minois déformé par un nez crochu, plein de pustules, son menton crochu et poilu la faisait rire aux éclats. Elle se voyait vivre dans une maison pleine de toiles d’araignées, entourée de crapauds, de chats noirs et de hiboux plus laids les uns que les autres.
Elle se représentait devant un grand chaudron bouillonnant préparant impatiemment une potion magique qui transformerait le monde trop pur dans lequel elle vivait en un univers peuplé de dragons, de serpents et d’êtres difformes.
Une nuit, alors que dans ses songes elle confectionnait joyeusement ses poisons, on frappa à sa porte. Contrariée d’être dérangée elle cria : « Je suis occupée, allez-vous-en. » Mais on cogna encore plus fort et elle entendit des grognements. Agacée, elle se déplaça et ouvrit la porte. Elle se trouva nez à nez avec sa meilleure amie couverte de cicatrices, sans bras et tellement grosse qu’elle semblait prête à exploser. Suivait sa mère, une hache en travers de la tête, la langue pendante. Quant à son père, il avait à la place des bras, d’ignobles tentacules qui traînaient par terre. Tous les trois étaient accompagnés de personnages effrayants et menaçants. Ils s’introduisirent dans l’antre de la jeune sorcière, l’encerclèrent et se mirent à danser en chantant :
Petite princesse
Tu n’avais de cesse
De devenir laide
Sans aucun remède
Que nous as-tu fait ?
On va se venger
Toi et tes crapauds
Vous faire la peau
Bâtir des chimères
Aussi on sait faire
Créer des horreurs
Semer la terreur
Danse du châtiment
Et du foudroiement
Attention à toi
On va faire la loi
La petite fille complètement étourdie se mit à paniquer : « Arrêtez, je vous en supplie arrêtez. Pardonnez-moi, je regrette. » Et elle s’écroula.
Elle se réveilla dans sa chambre, recroquevillée sur son lit en désordre. Elle s’assit et regarda autour d’elle. Ses poupées lui souriaient, les tableaux au mur lui semblaient plus enchanteurs que jamais. Elle avait l’impression de les voir pour la première fois. Il y avait longtemps qu’elle ne s’était sentie aussi sereine.
Sa mère qui l’attendait dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner lui demanda :« Bien dormi ma chérie ? »
Elle répondit avec un sourire étrange : « Oui, oui. »
— C’est Halloween aujourd’hui, tu as choisi ton déguisement ?
— Pas encore, mais ce ne sera pas la sorcière.
Depuis, la petite fille savoure son bonheur sans faire appel à ses démons.
Dit moi si c asser surnaturelle
Salut Wiam0110, voilà un exemple :
Alors que j'entrais pour la première fois dans la maison que mes parents avaient achetée, dès le pas de la porte, j'ai eu un pressentiment, une sensation dérangeante que je ne voulais pas nommer devant mes parents tant ils étaient à leur joie d'avoir trouvé un nid douillet.
Ca, un nid douillet? Je ne ressentais que frissons et peur instinctive, de sorte que je pris immédiatement l'endroit en horreur. Tout ici me semblait sombre, et ma chambre! Un étage plus haut que celle de mes parents, à côté de l'entrée du grenier! C'est vrai, j'avais 10 ans et j'étais plutôt créative. Mais je n'aurais jamais osé avouer à mes parents ce que l'achat de leur vie m'inspirait. J'ai effectivement tenté de minimiser ce que je ressentais en me disant que c'était sans doute moi qui étais un peu "bizarre".
Mais en effet, plus le temps passait, plus des phénomènes étranges occupaient mes nuits si bien qu'au bout d'un mois, j'en étais arrivée à ne dormir que 2 heures par nuit...d'épuisement!
Cela se dénota vite sur mon physique que ma mère ne manqua évidemment pas de souligner. C'est alors qu'elle prit les devants en me demandant si moi aussi, je ne dormais pas calmement la nuit. C'est alors que je fondis en larmes pour lui expliquer ce que je ressentais depuis le début!
Mes parents avaient été moins sensibles que moi mais avaient finalement ressenti quelque chose de néfaste. Nous avons dès lors tous trois décidé de vendre la maison et s'installer ailleurs.
Que s'était-il passé? Aucun d'entre nous ne le saura jamais, mais quelque chose nous avait tous trois dérangés. A tort? A raison?
Mes parents m'ont cette fois consultée avant d'investir un nouveau lieu de vie et je peux vous dire que nous nous y sentons bien!