Sagot :
D'après le document, on voit que la plante A, qui possède moins de nectar (25μL), est pollinisée par les bourdons en majorité (82%).
On voit également que la plante C, qui possède le plus de nectar (75μL), est pollinisée en majorité par les oiseaux mouches.
Enfin, on voit que la plante B, hybride de A et C, possède une valeur "intermédiaire" de nectar (50μL) et est pollinisée par les deux animaux (presque autant)
On peut supposer que l'animal pollinisateur est lié à la quantité de nectar.
On peut donc supposer que l'espèce ancestrale s'est trouvée, à un moment, dans un espace où l'on trouvait en majorité des Bourdons (pour la plante A) ou des Oiseaux mouches (pour la plante C). On peut également penser que les plantes présentant les mutations favorisant la pollinisation par l'espèce animale prédominante (beaucoup ou peu de nectar) a été peu à peu sélectionnée, du fait de leur plus grande spécificité pour leur pollinisateurs.
Il semble, dans les deux cas, que du fait des caractéristiques des pollinisateurs, la plante ancestrale "hybride" ait "engendré" les plantes A et C, particulièrement adaptées à des pollinisateurs précis.