Bonjour, je bloque pour construire mon plan je n’en trouve pas sur ce sujet de philosophie : La morale est elle seulement une affaire de sentiment ? Merci d’avance

Sagot :

Réponse :

Bonsoir,

je n’ai jamais traité ce sujet précisément. En revanche j’ai eu à traiter la question « la morale est-elle affaire de sentiment? »

Je me permet donc ici de noter le plan que j’avais pu faire, en rappelant la problématique que j’avais rédigé.

Je vais aussi noter ma conclusion pour donner une idée de mon schéma de pensée pour traiter cette problématique.

Explications :

Problématique : Comment la morale pourrait-elle être affaire de sentiments alors qu’elle a rapport à des règles ou des principes, mais en même temps comment est-ce qu’elle pourrait être déconnectée des sentiments moraux présents en nous ?

Annonce de plan : Nous répondrons à cette problématique en questionnant l’organisation de la morale telle que nous la connaissons dans ces principes, mais on peut imaginer que cette morale aura des failles à cause de son lien flou avec les sentiments. Ainsi, nous devrons donc nous questionner sur la nature de ce lien. L’évolution de ces deux questionnements nous permettrons de nous rendre enfin compte de l’articulation intime entre la morale et les sentiments en tant que fondement de l’humanité et en tant que règle arbitraire.

Conclusion : Nous ne pouvons pas conclure que nous avons réussi à répondre à la question comment la morale pourrait-elle être affaire de sentiments alors qu’elle a rapport à des règles ou des principes, mais en même temps comment est-ce qu’elle pourrait être déconnectée des sentiments moraux présents en nous. Cependant nous savons désormais un peu plus comment la morale est liée au sentiment. Nous savons qu’elle l’est. Comment ? La morale est affaire de sentiment à la fois en défaveur et en faveur de ceux-ci. Premièrement, la morale est un principe de conduite avec comme finalité le bien de tous. On se l’impose, on nous l’impose, mais parce que nous sommes lucides sur nos propres sentiments. Nos sentiments, complexes, changeants, miroir de notre spontanéité, nous poussent à agir selon nos envies. Or, nous avons conscience que la réalisation de ces envies n’apporte pas nécessairement le bien pour tous. Et inversement, nous sommes capables de questionner les principes rigides morale grâce à nos sentiments. Parce que le monde change et nous changeons avec lui, les principes moraux ne peuvent pas toujours rester immuables : ils ont besoin d’être remis en question. Ainsi, nous ne devons conserver nos sentiments et ne surtout pas chercher à les annihiler dans la quête de l’idéal qu’est la morale. Ce sont la prise en compte de ceux-ci qui nous permettent de faire de notre vie collective la vie la plus morale possible. En ce sens, la morale est affaire de sentiment.

En espérant avoir pu aider,

Bon courage !