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Sagot :

1. Le roman est fiction, donc évasion

Le roman nous fait forcément échapper à la réalité car il est fiction.

« C’est du roman », expression populaire qui veut dire : cela n’a rien de réel, c’est de la fantaisie.

On attend d’un roman qu’il nous distraie de notre quotidien. L’espace de quelques heures, le roman joue le rôle d’écran entre le lecteur et la vraie vie.

2. Quels types d’évasion ? Par quels moyens le roman permet-il de s’évader ?

Par le cadre spatiotemporel : romans historiques (un autre monde) : Ivanhoé, de Walter Scott ; Quatrevingt-treize, de Hugo ; Le Nom de la rose, d’Umberto Eco.

Par le choix du héros : personnages hors du commun qui accomplissent des exploits ou qui ont des qualités extraordinaires et suscitent notre admiration : Le Comte de Monte-Cristo, de Dumas.

Par l’intrigue : en plongeant le lecteur dans le suspense : les romans policiers où le lecteur devient enquêteur et essaie d’élucider le mystère.

3. Les modes de transformation de la réalité

L’embellissement, qui fait rêver : romans sentimentaux « à l’eau de rose », qui suppriment toute notion de malheur, de contingences, et présentent une fin invariablement heureuse (rappelant les contes de fées). Ils nourrissent l’imaginaire d’illusions, « divertissent » au sens où l’entend Pascal (font oublier la réalité et peut-être la mort) [exemples].

La fantaisie : un monde où se passent des événements étranges : dans Les Fleurs bleues, Queneau mélange toutes les époques ; dans l’Écume des jours (Boris Vian), les animaux parlent, les objets s’animent, un nénuphar pousse dans la poitrine de Chloé.

Le merveilleux, qui plonge le lecteur dans un monde irréel : romans fantastiques : œuvres de Tolkien, la saga Harry Potter ; science-fiction : Verne, Vingt Mille Lieues sous les mers.

L’humour : Trois hommes dans un bateau, de Jérôme K. Jérôme…

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