Sagot :
le garçon tailleur l'appela "Votre grandeur" ce qui lui plu
Explications:
GARÇON TAILLEUR.- Mon gentilhomme [23] , donnez, s’il vous plaît, aux garçons quelque chose pour boire.
MONSIEUR JOURDAIN.- Comment m’appelez-vous ?
GARÇON TAILLEUR.- Mon gentilhomme.
MONSIEUR JOURDAIN.- "Mon gentilhomme !" Voilà ce que c’est, de se mettre en personne de qualité. Allez-vous-en demeurer toujours habillé en bourgeois, on ne vous dira point "mon gentilhomme [24] ". Tenez, voilà pour "Mon gentilhomme."
GARÇON TAILLEUR.- Monseigneur, nous vous sommes bien obligés.
MONSIEUR JOURDAIN.- "Monseigneur", oh, oh ! "Monseigneur" ! Attendez, mon ami, "Monseigneur" mérite quelque chose, et ce n’est pas une petite parole que "Monseigneur." Tenez, voilà ce que Monseigneur vous donne.
GARÇON TAILLEUR.- Monseigneur, nous allons boire tous à la santé de Votre Grandeur.
MONSIEUR JOURDAIN.- "Votre Grandeur" Oh, oh, oh ! Attendez, ne vous en allez pas. À moi, "Votre Grandeur !" Ma foi, s’il va jusqu’à l’Altesse, il aura toute la bourse. Tenez, voilà pour Ma Grandeur.
GARÇON TAILLEUR.- Monseigneur, nous la remercions très humblement de ses libéralités.
MONSIEUR JOURDAIN.- Il a bien fait, je lui allais tout donner.
Les quatre garçons tailleurs se réjouissent par une danse, qui fait le second intermède.