Sagot :
Bonjour
Pour être heureux, il ne faut pas être dans l’extrême, c'est-à-dire vouloir satisfaire tous ses désirs ou ne pas vouloir les satisfaire du tout. On remarque dans la pièce de théâtre de Molière, L’Avare que le personnage principal est tellement près de ses sous qu’il ne désir rien, ou plutôt son désir le plus profond est de désirer ne rien désirer pour ne pas dépenser. Comme le dit Rousseau dans La Nouvelle Eloise, "désirer ne pas désirer est encore un désir". Donc pour être heureux il faut à la fois combler certains désirs qui sont accessibles mais qui ne nuisent pas au bonheur, c’est pour cela que la différence entre besoin et désir superflu est très importante.
Par exemple, une personne ni riche ni pauvre peut très bien être heureuse sans satisfaire tous ses désirs superflus, par exemple, cette même personne a le désir d’avoir une nouvelle voiture, mais est-ce qu’elle en a réellement besoin ? Ce désir ne va-t-il pas au contraire être néfaste à son bonheur ? Car elle va nuire aux autres désirs de la personne vu qu’elle aura déjà dépensé de l’argent pour cet autre désir et qu’après son désir le plus profond sera d’avoir plus d’argent pour satisfaire ses autres désirs. Ces désirs vont donc la mener à faire des choix, qui vont la faire douter et au final nuire à son bonheur. Donc il préférable de ne pas satisfaire tous ses désirs, mais de satisfaire ses besoins. Ces exemples illustrent très bien la différence entre besoin et désir.
Pour être heureux il peut y avoir plusieurs solutions : satisfaire tous ses désirs, ne satisfaire aucun de ses désirs de peur que cela nuise à notre bonheur. Donc ne satisfaire que les besoins, puis faire la différence entre désirs superflus et désirs vitaux. C'est-à-dire entre besoin et désir mais quand même satisfaire quelques désirs raisonnables de façon à ce qu’ils nous rendent plus heureux, par exemple de nouveau vêtements etc... Mais le désir est quand même présent dans toutes ces solutions, c’est pourquoi, le désir est aussi la clef du bonheur, d’une vie heureuse. Et sans désir, comment serait notre vie ?