nter un poème d'Alfred de Musset "à ma mère" mais je sais pas comment faire j'ai pas compris l'histoire du poème qqn peut il m'aider svp merci À MA MÈRE Poème (Écrit à l'âge de quatorze ans.) Après un si joyeux festin, Zélés sectateurs de Grégoire, Mes amis, si, le verre en main Nous voulons chanter, rire et boire, Pourquoi s'adresser à Bacchus ? Dans une journée aussi belle Mes amis, chantons en " chorus " À la tendresse maternelle. (Bis.) Un don pour nous si précieux, Ce doux protecteur de l'enfance, Ah ! c'est une faveur des cieux Que Dieu donna dans sa clémence. D'un bien pour l'homme si charmant Nous avons ici le modèle ; Qui ne serait reconnaissant À la tendresse maternelle ? (Bis.) Arrive-t-il quelque bonheur ? Vite, à sa mère on le raconte ; C'est dans son sein consolateur Qu'on cache ses pleurs ou sa honte. A-t-on quelques faibles succès, On ne triomphe que pour elle Et que pour répondre aux bienfaits De la tendresse maternelle. (Bis.) Ô toi, dont les soins prévoyants, Dans les sentiers de cette vie Dirigent mes pas nonchalants, Ma mère, à toi je me confie. Des écueils d'un monde trompeur Écarte ma faible nacelle. Je veux devoir tout mon bonheur À la tendresse maternelle. (Bis.)​

Sagot :

Réponse :

I. Invitation à une célébration collective :

- interpellation d'un groupe à faire chorus (nous/mes amis),

- on lève le verre comme si on portait un toast

- comme une chanson à boire avec vers refrain (bis)

II. Eloge de la tendresse maternelle :

- termes valorisants : don précieux, un bien si charmant, bienfaits

- périphrase : faveur des cieux, le sein consolateur

- interrogations oratoires comme des suppositions

III. Adresse à sa propre mère :

- invocation : Ô toi

- implication personnelle (je)  (ma mère)

- registre lyrique

Explications :

À ma mère

Alfred de Musset

 

Après un si joyeux festin,

Zélés sectateurs de Grégoire,

Mes amis, si, le verre en main

Nous voulons chanter, rire et boire,

Pourquoi s’adresser à Bacchus ?

Dans une journée aussi belle

Mes amis, chantons en  » chorus  »

A la tendresse maternelle. (Bis.)

Un don pour nous si précieux,

Ce doux protecteur de l’enfance,

Ah ! c’est une faveur des cieux

Que Dieu donna dans sa clémence.

D’un bien pour l’homme si charmant

Nous avons ici le modèle ;

Qui ne serait reconnaissant

A la tendresse maternelle ? (Bis.)

Arrive-t-il quelque bonheur ?

Vite, à sa mère on le raconte ;

C’est dans son sein consolateur

Qu’on cache ses pleurs ou sa honte.

A-t-on quelques faibles succès,

On ne triomphe que pour elle

Et que pour répondre aux bienfaits

De la tendresse maternelle. (Bis.)

Ô toi, dont les soins prévoyants,

Dans les sentiers de cette vie

Dirigent mes pas nonchalants,

Ma mère, à toi je me confie.

Des écueils d’un monde trompeur

Écarte ma faible nacelle.

Je veux devoir tout mon bonheur

A la tendresse maternelle. (Bis.)

Alfred de Musset