Réponse:
Pour autant, les différentes instances de socialisation peuvent rentrer en concurrence les unes avec les autres et même se contredire. Les familles populaires ne disposent pas nécessairement d’un capital culturel qui correspond à celui qui est valorisé par l’école (ex : langage). Cela peut avoir un impact sur la reproduction sociale des inégalités de réussite scolaire: dès le départ, les enfants des milieux défavorisés ne disposent pas des normes valorisées par le système scolaire, ils ont donc moins de chances de réussir scolairement (ex : lecture, orthographe,…). Le document prénommé Impact du milieu social sur le score en lecture, tiré de l’enquête Pisa faite pas l’OCDE en 2009, démontré que le score obtenu par les élèves français en lecture est impacté pour plus de 50% par le milieu social. Donc que les élèves français n’ont pas les mêmes chances. De plus, le document du ministère de l’Education nationale, Obtention du bac selon la catégorie sociale et la génération de 2010, confirme que le milieu social à une influence sur l’obtention du bac, la réussite scolaire. Avant 1929, les enfants de cadres remportaient à 35% leur diplôme alors que les enfants des générations et d’ouvrier, acquéraient leur bac pour les premiers à 5% et pour les seconds à 2%. Dans les années 1983-1987, l’écart c’est réduit mais reste toujours présent, 90% des enfants de cadre obtenaient leur bac, 63% pour les enfants des générations et 45% pour les enfants d’ouvrier.
Dès sa naissance l’enfant est soumis à une socialisation faite par ses parents, c’est-à-dire l’apprentissage des principales normes et valeurs, dans un premier temps puis l’école complète cette socialisation faite par les parents. Ces deux socialisations forment la socialisation primaire de l’enfant. Normalement elles sont faites pour se complémentariser mais parfois ces différentes instances peuvent être en contradiction ou en tension.