Sagot :
Quand le chevalier Yvain arriva sur le lieu où devait se dérouler le combat, il ne vit personne. Il se dit que l’autre devait être en retard. Pourtant, il devait à tout prix sauver la princesse, donc le vaincre. Soudain, son ennemi sortit d’un buisson et se mit en garde. Il avait une armure vermeille, un heaume brillant où se reflétait la lumière du soleil, une lance en bois comme neuve, et un cheval noir comme la nuit.
Yvain se prépare alors, et les deux chevaliers puissants, furieux, et prêts à tout pour l’emporter se précipitent l’un vers l’autre. Leurs lances plient, leurs beaux écus en bois peint craquent, se tordent, éclatent sous les coups des adversaires. Le sang gicle et les recouvre. Sagremor, l’ennemi d’Yvain, est le premier à tomber. Il roule sur le sol, se relève aussitôt, et dégaine son épée. Celle-ci était tranchante comme un rasoir et coupait si bien qu’elle aurait pu fendre une montagne en deux morceaux. Son cheval s’enfuit aussitôt par un sentier à peine visible.
Le voyant prêt à reprendre le combat, Yvain l’attaqua avec sa propre épée. Il lui infligea des blessures si profondes qu’il ne pouvait plus combattre, mais pas assez pour qu’il meure. Sagremor implora alors Yvain et lui demanda la grâce, et le généreux Yvain la lui accorda.
J'espère que sa te convient