👤

Joachim du Bellay
Comme le marinier, que le cruel orage
A longtemps agité dessus la haute mer,
Ayant finalement à force de ramer
Garanti son vaisseau du danger du naufrage,

Regarde sur le port, sans plus craindre la rage
Des vagues ni des vents, les ondes écumer ;
Et quelqu’autre bien loin, au danger d’abîmer,
En vain tendre les mains vers le front du rivage :

Ainsi, mon cher Morel, sur le port arrêté,
Tu regardes la mer, et vois en sûreté
De mille tourbillons son onde renversée :

Tu la vois jusqu’au ciel s’élever bien souvent,
Et vois ton Du Bellay à la merci du vent
Assis au gouvernail dans une nef percée,

Joachim Du Bellay, Les Regrets

Je ne comprends pas le poème je dois faire une anthologie

Sagot :

Réponse :

Les 6 poèmes de l'anthologie, extraits du recueil les regrets de du Bellay

Heureux qui comme Ulysse

Je me ferai savant en la philosophie

Que ferais-je Morel ? Dis-moi si tu l'entends

Malheureux l'an, le mois, le jour, l'heure et le point,

Marcher d'un pas grave et d'un grave sourcil

J'aime la liberté et languis en service

Une page biographique ( Du Bellay 1522-1560) : tu recherches ce qui concerne le séjour de du Bellay 15553-57)  à Rome :  avec qui, combien de temps et ce qui lui déplaît. Il accompagne un cousin de son père, le cardinal jean du Bellay qui se rend à la cour pontificale. Du Bellay s'ennui, il tombera malade et rentrera en France)

Ce que j'apprécie :

sa sincérité, son attachement à son pays et à la petite patrie (l'Anjou) et ses confidences à son ami Morel resté en France. Il n'hésite pas à critiquer les usages de la Cour pontificale.

Des illustrations :

Tu cherches sur internet : peintures de Rome au XVI° siècle

© 2024 IDNLearn. All rights reserved.