Sagot :
Bonjour
Thèse
- La justice est-elle toujours présente ?
L'injustice est donc omniprésente et comme la justice n'est pas là pour la faire disparaitre, seule la violence est efficace pour y remédier et grâce à cette violence, trouver la justice. Ex : printemps arabes (2011) et la révolution française.
- La violence physique ou moral peut faire mal
Des pays tels que la Chine ou les Etats-Unis n’ont toujours pas interdit la peine de mort ou les châtiments corporels. Mais cela ne fait-il pas souffrir ? Pourtant dans ces pays la peine de mort est synonyme de justice. En quoi faire justice nous-mêmes grâce à la violence est-ce très différent ? L’Etat possède donc grâce à la justice le monopole de la violence légale, et interdit par des lois la violence qu’il ne contrôle pas.
- Il peut sembler normal d’utiliser la violence lorsque l’on se sent agressé. Quelqu’un qui nous agresse n’est-ce pas une injustice ? Il est donc normal de se défendre contre une injustice, menaçant de nous prendre la vie ou notre liberté, par la violence. C’est la légitime défense. Par exemple, si un homme entre armé dans votre cuisine et que vous le blessez en défendant votre vie, vous n’avez fait que vous défendre.
Antithèse : Il n’est pas normal de remédier à l’injustice par la violence
- La violence étant une injustice, répondre à une injustice dans le but de rendre justice par la violence serait une nouvelle injustice, qui pourrait être alors punie par de la violence, soit une nouvelle injustice. Nous entrerions alors dans un cercle vicieux et le monde que nous connaissons serait de ce fait rempli de violence et d’injustice. Nous ne trouverions donc pas ce que nous recherchions par la violence : la justice. Il serait donc absurde de résoudre une injustice pas la violence.
- La justice, le jugement est un acte devant être réalisé par des individus neutres dans la situation, ne prenant pas parti. Ils ne sont alors pas débordés par leurs sentiments comme quelqu’un voulant se faire justice soi-même et ont moins de risques de commettre une injustice en jugeant la personne concernée. Lors d’un acte de violence pour résoudre un problème, c’est l’individu le plus fort physiquement ou moralement qui a "raison", et les individus faibles seraient alors victimes d’une injustice. Imaginer un monde, où lors d’un divorce pour obtenir la garde de ses enfants, il faudrait se battre, ce serait invraisemblable.
- Vivant en société, l’homme doit cesser de se battre pour résoudre un problème comme le ferait deux hyènes se disputant pour une charogne. Il n’arrivera à rien en se bagarrant et doit apprendre à écouter les autres individus pour évoluer vers la voie de la sagesse et donc celle de la justice et de la non-violence. "La violence ne résout rien".
Synthèse : Il est parfois normal de remédier à l’injustice par la violence.
- Parfois, il y a la solution diplomatique, où le dialogue, où les débats sont possibles pour se mettre d’accord, c’est pour cela que dans les états de droit, les hommes ont créé une institution appelée la justice dans le but de résoudre les conflits de toutes natures soient-ils, sans faire couler de bain de sang. Il est donc normal dans ce cas de l’utiliser. Gandhi a par exemple réussi à résoudre les injustices dans son pays, sans utiliser la violence. Il a prôné la non-violence pour lutter contre la décolonisation.
- Mais lorsqu’elle est utilisée, c’est souvent qu’il n’y a pas d’autre solution, comme lors de réponse à une agression ou de rébellion contre une dictature. Il est donc nécessaire d’utiliser la violence dans des cas où les injustices ne peuvent pas être supprimées autrement.
Conclusion :
Il existe plusieurs degrés de violences et d’injustice en fonction des pays. Certain cas de violences sont justifiés, d’autres non. Dans certains pays, les droits de l’homme ne sont pas respectés et la seule façon d’obtenir un changement de ces inégalités est d’avoir recours à la violence. Mais dans un pays libre de droit, il est souvent plus efficace d’avoir recours à la justice de son pays, une justice respectant la plupart du temps la notion d’égalité des individus. Il est donc nécessaire de se poser cette question avant de dire si telle ou telle violence est justifiée : "Avaient-ils le moyens de résoudre leurs problèmes sans violences dans leurs situations actuelles ?"