Sagot :
Réponse :
Depuis six mille ans la guerre
Plait aux peuples querelleurs,
Et Dieu perd son temps à faire
Les étoiles et les fleurs.
Victor Hugo avait tout compris , lui qui , en romantique qu'il était, savait si bien parlée de la nature.
Je suis la terre, je suis meurtrie, éventrée, abîmée. Depuis des millénaires les homme se querellent , se glorifient de conquêtes. Ils envahissent, bombardent, rasent. leurs armes provoquent des cataclysmes, des trous béants. Les maisons sont éventrées, les arbres déchiquetés, les villes dévastées. Mon sang s'est vidé. Je suis exsangue. J'ai peur de ne pouvoir nourrir toute la population qui m'était confiée. Les champs sont abandonnés, les usines ont explosé. Folie des hommes querelleurs, hégémonie des ambitieux. Et moi la terre, je suis en agonie. Agonie joyeuse au milieu des feux d'artifices et des raids meurtriers. Je rêve d'une colombe qui viendrait déposer le rameau de la paix.