Réponse :
En apprenant la nouvelle de ce prix qui m'est décerné, j'ai réalisé à quel point le romancier est mal placé pour apprécier son oeuvre. Il n'est pas le lecteur de ses ouvrages sauf à corriger les épreuves.
Ecrire, c'est être solitaire, souvent découragé, comme obligé d'avancer même quand on croit faire fausse route et être dans le brouillard.
Terminer un livre n'est pas plus rassurant ; il semble vous échapper, faire cavalier seul et vous restez avec un sentiment d'insatisfaction et d'inachevé.