Sagot :
Réponse:
La pauvreté et l’exclusion obligent près de 17 600 personnes à vivre dans des bidonvilles et grands squats. On n’en compte pas moins de 359 en France (DIHAL, juillet 2019). En 2018, une instruction interministérielle a été transmise aux préfets, actant la volonté affichée de résorption des bidonvilles d’ici 2022 ; la même année, le président de la République déclarait vouloir résorber les bidonvilles, dans son discours de présentation du plan de lutte contre la pauvreté.
L’instruction du 25 janvier 2018 prévoit notamment que des stratégies territoriales soient déployées pour permettre l’accès effectif des personnes au logement, au travail, et aussi à un parcours de soins stabilisé et à la scolarisation des enfants. Malgré cela, la dynamique peine à produire des effets sur le terrain, et une grande partie des préfectures continuent à expulser sans reloger. Ces expulsions à répétition sont lourdes de conséquences sur la santé des personnes : non seulement elles les éloignent du système de santé, mais elles brisent aussi la continuité des soins et rendent difficile la prévention et la lutte contre les épidémies. Cette politique absurde a notamment été dénoncée par la Commission nationale consultative des Droits de l’Homme, le Commissaire européen aux droits de l’homme, ou le Défenseur des Droits.
J'ai déjà fait le cours et j'ai que sa comme résumer